A propos

Bonjour et bienvenue ! Tu te demandes sans doute qui se cache derrière ce site qui ne parle que de sobriété.

Je suis Murielle, j’ai l’âge du choc pétrolier, et je vis en région parisienne où j’ai la chance de pouvoir observer les écureuils dans les parcs près de chez moi… tu en trouveras un planqué dans le logo.

Après une longue expérience de gestion de projets informatiques et une incursion dans le monde de la culture, j’ai souhaité donner plus de sens à ma fonction, c’est pourquoi j’ai initié une reconversion dans le développement durable. Il ne sera donc pas question ici de boissons alcoolisées mais plutôt de transformation de nos modes de vie.

Avec le recul, je me rends compte que j’ai grandi dans un univers plutôt sobre. Lorsque j’étais enfant, chaque sortie au restaurant ou au cinéma était une fête. Je m’en souviens encore aujourd’hui car elles étaient exceptionnelles. Il était rare aussi que mes parents réalisent des dépenses superflues… quand on est obligé de quitter brutalement son pays avec une seule valise, on apprend à se détacher des possessions matérielles. Je me faisais gentiment rembarrer par ces derniers lorsque je leur montrais une irrésistible offre marketing en dernière page du journal télé. On ne manquait de rien, mais, hormis à Noël, la règle était à la sobriété.

Puis vint le temps de la société de consommation. La sortie du samedi après-midi au centre commercial se soldait souvent par un achat futile et inutile acquis avec des économies pourtant durement amassées. Plus tard, la pause déjeuner au pied des tours de La Défense était propice à une consommation infinie, pour remplir des armoires de vêtements avec pourtant le sentiment de ne rien avoir à se mettre. L’appartement croulait sous des objets divers et variés, hérités de la famille ou directement acquis, impossible de le garder rangé.

C’est paradoxalement grâce à l’achat de deux livres que j’ai trouvé la voie vers le minimalisme. Ils m’ont fait prendre conscience de l’absurdité de nos possessions, de notre faiblesse face au marketing, de la force de caractère et du lâcher prise que nécessite le choix de se défaire des objets pour ne conserver que ceux nécessaires à nos besoins essentiels. J’ai donc commencé en 2014 un long cheminement vers le minimalisme. Désencombrer mon environnement pour laisser place au don, à l’immatériel, au spirituel. Consommer en conscience. Cela m’a naturellement amenée vers le zéro déchet. Ma démarche individuelle étant déjà bien aboutie, j’ai décidé de m’engager collectivement afin d’étendre mon impact.

Un accident et une farouche volonté de faire bouger les lignes à temps plein et à un niveau plus global m’ont finalement conduite à reprendre des études en formation continue. Je t’assure que pour suivre des cours de trois voire quatre heures après une journée de travail et le samedi matin, il faut être très motivée, car en 2019 il n’y avait pas encore ou très peu de cours à distance. En juin 2020, j’ai réalisé en relisant un devoir de fin d’année que j’avais employé trois fois le mot sobriété, et là je me suis dit « Mais oui, c’est ça la solution aux maux planétaires », il faudrait remplacer l’oxymore « développement durable » par « sobriété durable ». Même si la durabilité fait implicitement partie de la sobriété, il me semblait important de conserver le mot durable qui induit un changement profond. Voilà comment est né « Sobriété Durable », à la fois concept et marque, comme minimalisme à l’échelle planétaire, comme solution possible.

J’ai aussi choisi la sobriété comme pierre angulaire de mon mémoire de master, ce qui m’a amenée à m’intéresser de près à la sobriété numérique et à me former sur le sujet. C’était également le pont naturel entre informatique et développement durable. Là encore je me suis rendue compte que je pratiquais la sobriété numérique depuis longtemps. Mon précédent site, fait maison, était délibérément épuré  pour mieux mettre en valeur l’information, et après avoir commencé à travailler sur l’accessibilité numérique en 2012, j’ai acquis la première édition des bonnes pratiques d’écoconception. Deux ans après j’ai arrêté d’envoyer des newsletters en me rendant compte de l’impact que cela pouvait avoir, notamment au niveau des pièces jointes. J’essayais aussi de lutter contre les « usines à gaz », ces applications dont moins de la moitié des fonctionnalités sont utilisées, qu’on nous demandait de créer. Je faisais aussi durer mes équipements : mon premier et dernier téléviseur à tube cathodique, déjà de seconde main, a vécu vingt ans avant de rendre l’âme en 2017, et il a fallu tenir contre l’injonction sociale à lui trouver un successeur aplati. J’ai aussi mis longtemps à adopter mon premier smartphone, alors qu’à l’époque je n’étais pas encore consciente de l’impact essentiel de la fabrication.

Alors, comment tendre vers la sobriété ?

  • Tout d’abord en s’informant, c’est pourquoi ce blog traite de la sobriété sous toutes ses formes : sobriété énergétique, numérique, foncière, lumineuse, alimentaire, publicitaire… et des leviers associés
  • En s’inspirant de ceux qui font la sobriété
  • En appliquant les bonnes pratiques de sobriété
  • En se faisant accompagner

Si tu souhaites continuer à t’informer et progresser dans ta démarche de sobriété, partager des idées sur le sujet… tu peux envoyer un message via le formulaire de contact et/ou rejoindre Sobriété Durable sur les réseaux. A bientôt !